Wikia MediaNum
Advertisement
01j

Art Hunters est une websérie doublée d'un ARG qui permet de découvrir la collection du Springfield Art Museum.

Informations générales[]

Agence : Red40 Entertainment

Client : Springfield Art Museum

Lancement : 13 juin 2014

Durée : six semaines (jusqu’au 17 juillet 2014)

Type de dispositif : alternate reality game

Supports : site web, websérie, événements in situ

Cible théorique : habitant.e.s de Springfield, touristes, visiteur.se.s de musées

Type de patrimoine valorisé : le Springfield Art Museum et sa collection ; la ville de Springfield, Missouri

Url : http://arthuntersonline.com/

Art_Hunters_Episode_1_A_Missing_Portrait

Art Hunters Episode 1 A Missing Portrait

Synopsis[]

Cambriolage au Springfield Art Museum ? Le Portrait de Fanny Smith (George Caleb Bingham) a disparu, puis une semaine plus tard, c’est au tour du Kansas Samurai de Roger Shimomura... Mais les autorités sont dépassées, car il semble que les oeuvres... se soient échappées de leur propre chef ! Interviennent alors les Art Hunters, qui vont recruter des réservistes à Springfield et narrer leur enquête dans une websérie : Shane Beckworth et Brock Hansen parviendront-ils à retrouver les oeuvres fugueuses ?

Fonctionnement[]

Le dispositif est assez simple, mais le temps limité a permis de le travailler pour accentuer l’immersion dans le jeu. Chaque semaine, une vidéo informe les “réservistes” de Art Hunters (les participant.e.s inscrit.e.s sur le site officiel) de l'emplacement de l’oeuvre fugueuse dans le musée - ou plutôt, son emplacement vide, transformé en scène de crime ! Des indices y sont disséminés, qui permettent de pister l’oeuvre : puisque celles-ci ont souvent une histoire liée à Springfield, la chasse peut se poursuivre en d’autres endroits de la ville. 

Sur place, des indices permettent d’en savoir plus sur l’oeuvre et son contexte, et mènent vers un endroit spécifique de la ville, où des informations permettront, une fois entrée sur le site officiel, de débloquer la seconde partie de la vidéo hebdomadaire : Beckworth et Hansen se rendent alors sur les lieux pour convaincre l’oeuvre de retourner au musée... Jusqu’à la semaine suivante, où le cycle recommence avec une nouvelle oeuvre, et ce durant six semaines.

Coulisses[]

Ecrits par Dakota Russell et réalisés par Todd Kuhns, les épisodes de la websérie ont été conçus avec soin par Red40 Entertainment avec l’aide du Springfield Art Museum, qui se prête au jeu sans hésiter. Le concept a été travaillé de sorte que Beckworth et Hansen ne semblent pas sortir de nulle part : de nombreuses anecdotes sur leurs enquêtes passées à travers le monde peuvent être débloquées par les participant.e.s, ou mentionnées dans les épisodes. Les deux partenaires expliquent en détail les procédures à suivre pour capturer différents types d’oeuvres : elles impliquent généralement de bien connaître le contexte de l’oeuvre pour la convaincre de revenir au musée, ce qui justifie l’assistance apportée par les “réservistes”, les participant.e.s, qui fourniront à Art Hunters un argumentaire pour négocier avec un portrait ou une statue. L’humour est enfin au rendez-vous : la websérie se présente comme une parodie de programmes comme Cops, et leurs deux acteurs, ainsi que les personnages secondaires, trouvent l’équilibre entre le côté semi-sérieux de leurs aventures et l’aspect délibérément “amateur” de l’image et du son. Ainsi, si le dispositif n’est plus jouable actuellement, la websérie demeure, qui continue la promotion du Springfield Art Museum.

Le dispositif et son rapport au patrimoine[]

L’avantage premier du dispositif, comme l’explique ARG.net, est de proposer un nouveau regard sur les oeuvres, en poussant les participant.e.s à découvrir le contexte avant l’oeuvre elle-même, puisque celle-ci a disparu. En plus des oeuvres fugueuses, d’autres sont mises à l’honneur, qu’il s’agisse d’oeuvres connues mondialement (dans l’épisode 1, les Art Hunters racontent leurs mésaventures avec la Vénus de Milo) ou d’autres oeuvres du Springfield Art Museum. Par exemple, lorsque Hansen félicite un conservateur du musée pour “les frites en face”, ce dernier a droit à une petite séquence humoristique dans laquelle il explique brièvement la nature de l’oeuvre et souligne “qu’il ne s’agit pas de frites” - un démenti qui, comme le reste de la websérie, est à voir comme de l’auto-dérision.

Advertisement